Les troubles « dys » sont des troubles cognitifs d’origine neurobiologique sans déficience intellectuelle globale.
LA DYSCALCULIE

La dyscalculie induit des difficultés à percevoir ce qu’est un nombre et à l’utiliser dans des applications pratiques. Entre 5 à 8% des enfants seraient dyscalculiques.
Signes pour dépister une dyscalculie:
- Difficultés en calcul mental
- Difficultés d’apprentissage des tables
- Absence ou presque de comptage sur les doigts
- Difficultés en résolution de problèmes
- Pas de sens des nombres
- Aversion ou anxiété pour les cours de mathématiques
- Problème de graphisme ou d’écriture
- Devant ces difficultés, un test de QI est généralement effectué par le psychologue pour connaître le fonctionnement cognitif de l’enfant. Comme pour la dyslexie, l’orthophonie/logopédie est préconisée pour traiter la dyscalculie.
LA DYSLEXIE
La dyslexie est un syndrome d’origine neurobiologique révélé par une difficulté durable d’apprentissage du langage écrit (lecture, écriture, orthographe) et d’acquisition de ses automatismes. L’organisation du cerveau d’une personne dyslexique est déficiente au niveau de l’ère du langage. Signes pour repérer une dyslexie :
Signes indépendants de la lecture:

- Incapacité à faire des rimes
- Déficit en mémoire verbale
- Problème d’évocation (lexique de vocabulaire)
- Difficulté de répétition de termes complexes
- Difficulté de discrimination des sons
- Notion du temps déficitaire
Au cours de l’apprentissage de la lecture :
- Lenteur du déchiffrage d’un mot
- Mauvaise compréhension du texte lu
- Déficit en mémoire immédiate
- Décalage entre les performances en mathématiques et en lecture
- Lecture « devinette »
- Inversion des lettres
Ce sont les orthophonistes qui ont la compétence de faire un bilan préalable au diagnostic de dyslexie. Ce bilan est généralement couplé avec l’échelle de Wechsler qui est un test effectué par le psychologue.
LA DYSPRAXIE
La dyspraxie est le syndrome de » l’enfant maladroit ». C’est un handicap souvent discret qui atteint entre 5 et 7 % des enfants. Il s’agit d’un dysfonctionnement de la planification des gestes volontaires et de la motricité fine. Ces gestes , normalement automatisés après un apprentissage (tenir sa cuillère, nouer ses lacets, écrire….) ne le sont pas chez les dyspraxiques.

Signes auxquels il faut être attentif :
- Grande maladresse
- Manque de coordination (nouer les lacets, jeux de balle..)
- Faibles notions d’espace (se perd, ne retrouve pas ses affaires..)
- Faibles notions de temps
- Difficultés d’apprentissage (demandent davantage d’efforts)
- Ecriture illisible ou de mauvaise qualité (mauvaise tenure du crayon)
- Difficulté de recopiage (difficulté de coordination œil-main)
- Hypersensibilité
- Production faible de dessins
- Apprentissage laborieux de la lecture
- Difficultés en mathématiques (en particulier la géométrie.., lecture de l’heure…).
Devant ces difficultés, un bilan neuropsychologique peut être effectué par un psychologue afin de connaitre le fonctionnement cognitif de l’enfant. Ce bilan est complété par un bilan effectué par un ergothérapeute ou un psychomotricien pour mettre en évidence cette pathologie.
Une prise en charge en ergothérapie et/ou en psychomotricité est conseillée pour améliorer le fonctionnement psychomoteur de l’enfant.
LA DYSGRAPHIE
La dysgraphie affecte l’écriture et la graphie. L’écriture est une activité motrice fine et complexe. Sa construction s’inscrit dans la durée, mais une fois maîtrisée, elle devient généralement automatique. Chez le dysgraphique malheureusement, les gestes normalement acquis durant l’apprentissage des bases de l’écriture ne s’automatisent pas malgré les exercices et le temps.
Une personne dysgraphique se trouve en difficulté pour « bien écrire » , à moins d’y consacrer un temps considérable et des efforts de geste minutieux. Et ce, en dépit d’une bonne tenue du crayon et d’une exécution correcte de la forme des lettres.E

La dysgraphie est le fruit de trois déficits combinés :
- Absence d’automatisme des gestes graphiques ;
- Déficience au niveau du codage orthographique ;
- Non-maîtrise des doigts pendant l’écriture.
Signes auxquels il faut être attentifs pour dépister une dysgraphie :
- Une écriture peu lisible
- Difficulté à visualiser la page
- Rythme d’écriture inadapté
- Crispation dans la tenue du crayon
Le diagnostic de dysgraphie peut être confirmé par un ergothérapeute. Selon les cas, il peut être indiqué aussi de faire un bilan psychométrique.

Une prise en charge par un ergothérapeute est recommandée pour améliorer le trouble ainsi que l’utilisation d’un ordinateur pour les travaux écrits.
Liens utiles : https://troublesdapprentissage.com

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